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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 08:53

ecoles-danger.JPG

Les établissements scolaires viennent d’effectuer en septembre leur dernière rentrée organisée par le gouvernement Sarkozyste. Sur Vauvert, cela s’est traduit par la fermeture d’une classe à l’école maternelle Pompidou et par la suppression des deux seuls postes d’enseignants-rééducateurs du RASED (Réseau d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficultés).

Fort heureusement, l’élection de François Hollande le 6 mai dernier et d’une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale le 17 juin, offre de nouvelles perspectives et un nouvel élan à l’Education Nationale. La municipalité Gayaud doit accompagner ce nouvel élan et se mettre enfin au travail. Faire appel à un cabinet d’étude qui a coûté 18 000 euros aux contribuables vauverdois ne suffit pas ! Il est temps de mettre un terme aux 10 années d’immobilisme qui ont abouti à de véritables aberrations : un déséquilibre entre les écoles (effectifs en baisse dans certaines, sureffectifs dans d’autres), construction d’une école maternelle à côté d’un collège (au lieu d’une école primaire), enfants des nouveaux lotissements qui sont envoyés dans l’école la plus éloignée de leur domicile, projets de fusions d’écoles (refusés par la communauté éducative)… AU TRAVAIL DONC !

 Jean DENAT

Source : www.jeandenat.com

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 08:58

2612125

Le Nouvel Observateur décerne un Pinocchio à Nicolas Sarkozy pour son intervention sur TF1 lundi 12 mars. Lors de l'émission "Parole de candidat", le président-candidat a déclaré :

"Le pouvoir d'achat a augmenté de 1,4% chaque année."

Le chef de l'Etat clame que ces chiffres sont vérifiables, notamment auprès de l'Insee. L'Insee donne bien un chiffre de 7% d'augmentation sur le quinquennat pour le pouvoir d'achat. Mais il correspond au revenu disponible moins l'inflation : l'évolution du pouvoir d'achat global, sans prendre en compte l'évolution démographique - et donc le fait qu'il y a plus de personne qui se partagent ce revenu disponible.

Avant son élection en 2007, Nicolas Sarkozy, passé par Bercy - le ministère chapeautant l'Insee - s'était d'ailleurs plaint du fait que les statistiques sur le pouvoir d'achat ne correspondait pas à la réalité perçue par les Français. L'Institut a suivi sa recommandation en mettant au point une statistique plus appropriée : le pouvoir d’achat rapporté à l'unité de consommation. Verdict : il n'a augmenté que de 3,5% sur le quinquennat.

Il n'a pas augmenter de 1,4% chaque année, mais de 2,4% en 2007, de 0,6% en 2009, de 0,1% en 2010. En 2008, il a baissé de 0,3%. En raison de la crise économique bien sûr. Ce que Nicolas Sarkozy a choisi de ne pas expliquer.

 

Le principe des Pinocchios de l'Obs :

 

Un Pinocchio = Une simple erreur, une imprécision.

 

Deux Pinocchios = Une erreur manifeste, un mensonge par omission

 

Trois Pinocchios = le mensonge prémédité, avec intention de nuire.

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/les-pinocchios-de-l-obs/20120313.OBS3610/nicolas-sarkozy-parole-de-pinocchio-sur-le-pouvoir-d-achat.html

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 08:47

VRAI-Tract-UMP.gif

 

LE CHANGEMENT, C'EST MAINTENANT !

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 11:35

Une-loi-permet-d-expulser-les-mal-loges-des-campings.jpg

La région nîmoise accueille de nombreux résidants à l’année dans ses campings.

 

En pleine crise du logement, un projet de loi a été adopté à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée Nationale le 16 novembre 2011 dans un hémicycle désert. La loi Léonard a pour but d’éviter que des personnes élisent durablement domicile dans un camping.

Soutenu par Etienne Mourrut, maire UMP du Grau-du-Roi, ce projet de loi n’a pas suscité de vive réaction de la part de l’opposition. Dans la région, le nombre de personnes vivant à l’année dans les campings est inconnu.

Le camping ou la rue

A Nîmes, le camping municipal abrite une vingtaine d’occupants. C’est dans ce cadre verdoyant que vit Léopold, 20 ans, étudiant. Étudiant en deuxième année de droit, le jeune homme de 20 ans s’y est installé depuis quatre mois. Son chez-lui ? Une maison en plastique de 23m2 qu’il loue environ 310 € par mois.

Un choix purement financier pour le jeune homme. "Suite à une dispute avec mes parents, je me suis retrouvé dehors, sans aide boursière, sans argent", confie-t-il. "J’avais le choix entre le camping et la rue". Et il n’est pas le seul à vivre ici.

Depuis 9 ans au camping

Alain, retraité de 67 ans, réside au camping depuis neuf ans. Un choix de vie qui lui permet de se "croire en vacances à l’année". Nostalgique, il se souvient encore de "l’époque où on était une soixantaine".

Dans les environs de Nîmes, en Petite Camargue, un camping reçoit appels sur appels de gens désireux de trouver un logement. Pour Chrystelle, la gérante, "le camping est l’intermédiaire entre la rue et les logements trop chers".

Contactée quotidiennement par le conseil général et des assistantes sociales, elle est dans l’obligation de "refuser de loger du monde. La semaine dernière, une dame est venue pour vivre dans mon camping, mais elle n’avait que sa voiture pour dormir, c’était impossible." Avant d’ajouter que son "camping n’est pas un logement social".

La question fiscale ?

Ne payant ni taxe d’habitation ni taxe foncière, les habitants de campings ne sont pas oubliés pour autant. Ils doivent s’acquitter d’une taxe de séjour de 0,30 € par jour et par personne. Pour bon nombre de résidents du camping situé en Petite Camargue, "ce projet de loi est orienté pour faire payer encore plus d’impôts !"

Dominique s’est retrouvé à la rue du jour au lendemain. Locataire d’une maison à Lunel-Viel, son bail n’a pas été renouvelé. Accompagné de sa femme et de sa fille, il estime que cette loi est "dégueulasse, discriminatoire et incompréhensible".

Des loyers trop chers

Même son de cloche du côté de Gérard, son voisin. "Qu’on nous foute la paix", s’insurge-t-il. Pour lui, son choix se résume à "confort, bien-être et indépendance sans les contraintes d’une maison".

Un avis partagé par Paul, retraité de 64 ans. Il vit en pleine nature depuis quatre ans. "Le mode de vie et les loyers trop chers" l’ont conduit à choisir le camping. "Qu’on nous fasse payer une taxe d’habitation", s’exclament Paul et Gérard.

S’ils devaient justifier une adresse permanente, certains se serviraient de celle de leur entourage. "Celle de ma fille" pour Alain, "de mes beaux-parents" pour Dominique. Quant à Gérard, il monterait à bord de son camping-car pour "de nouvelles aventures, vers de nouveaux horizons".

Paul sourit et voit une tout autre solution se dessiner. Pour lui "c’est clair, si je ne peux aller vivre dans un logement social, qu’on me met dehors, j’irai vivre chez Étienne Mourrut !"

L’étudiant nîmois, Léopold, avoue qu’il ne saura que faire s’il doit justifier un domicile. "Je me retrouverais à la rue, sans aide, avec pour seul but de m’en sortir en me disant que je ne peux pas tomber plus bas !" conclut-il, se retournant vers ses livres, dans l’espoir de valider son année... et réussir sa vie.

 

Source

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 10:39

Taxe-TOBIN---Sarko-le-rouge.png

Après un quinquennat Fouquet's, le candidat sortant promet que la France instaurera prochainement

une taxe type « Tobin » sur les transactions financières.

Pourtant, le 21 novembre dernier, lors de la discussion de la loi de finances au Sénat, son Gouvernement et l'UMP en refusaient obstinément la mise en oeuvre comme le proposait la gauche sénatoriale.

Ce n'était que le dernier d'une longue liste de refus par la droite d'une telle proposition. Florilège.

1. Philippe Douste-Blazy, ancien ministre, UMP désormais soutient de François Bayrou (27 mai 2009) :

« Je pense que cette idée serait possible à une condition : que tous les chefs d'État et que tous les

gouvernements décident ensemble ».

2. Christine Lagarde, ancienne ministre de l’Économie et des Finances (28 mai 2009) :

« On ne peut pas procéder de manière solitaire dans ce domaine. Ça ne peut fonctionner que si c'est étudié

en profondeur et que si c'est accepté et mis en oeuvre par tout le monde ! ».

3. Jean-Paul Gauzès, député européen UMP (Parlement européen, mars 2010)

« Il importe de mettre en évidence les conséquences qu’aurait la mise en oeuvre de cette taxation [des

transactions financières] dans la seule Union européenne si, comme certains le préconisent, aucun accord

n’était possible au plan international. Et pour nous, une telle solution purement européenne n’est pas

envisageable ».

4. Nicolas Perruchot, député Nouveau Centre (9 juin 2011) :

« La taxation sur les mouvements financiers n’aura de sens que si elle est acceptée et mise en oeuvre par un

nombre élevé de pays ».

5. Pierre Lequiller, président UMP de la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale

(9 juin 2011) :

« Pour être opérante, elle [la taxe sur les transactions financières] doit être aussi générale que possible.

L’idéal théorique serait même qu’elle soit universelle ».

6. Valérie Pécresse, ministre du budget (18 novembre 2011) :

« Pour être viable, la taxe sur les transactions financières doit être mise en oeuvre au moins à l’échelle

européenne et même, de préférence, au niveau mondial, faute de quoi elle sera nécessairement contournée ».

7. Pierre Lellouche, secrétaire d’État au commerce extérieur (21 novembre 2011) :

« Il serait contre-productif pour la France de mettre en place une telle taxe de manière isolée. Loin de

lutter contre la spéculation, cette initiative pénaliserait la place financière de Paris et, avec elle, les

entreprises qui se financent sur le marché français, sans aucun effet positif de régulation des marchés ».

Ces responsables de droite ne disaient rien d'autre que ce qu'affirmait N. Sarkozy lui-même le 7 juin 1999

 (Mots Croisés, France 2) :

« L’affaire de la Taxe Tobin est une absurdité, parce que nous nous taxerons et aucun autre pays ne le

fera. Si nous le faisons en France, on va encore le payer de dizaines de milliers de chômeurs en France ».

En 2012, à l'approche de l'élection présidentielle, le même Sarkozy a changé d'avis. L'ennui, c'est que

sa porte-parole et ministre du Budget, elle, dit à voix haute ce que son chef pense à voix basse :

« Cette taxe n'a de sens que si elle est portée par l'Europe parce que si la France la met en place seule,

évidemment, à terme elle sera contournée » (Valérie Pécresse, 10 janvier 2011).

 

Source : Veille / Argumentaire / Riposte - François Hollande 2012

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 10:34

Taxe-sur-les-transactions-financieres.jpg

1) Le principe d'une taxation sur les transactions financières est juste : la gauche le

propose depuis 10 ans et la droite s’y est toujours opposée.

- Le 20 janvier 2000, au Parlement européen, le PSE et les partis de gauche sont les premiers

à signer une résolution en faveur de la taxe Tobin.

- Le 19 novembre 2001, sous le Gouvernement de Lionel Jospin, l'Assemblée nationale

adopte le principe d'une taxation des transactions sur le marché des devises, conditionnée à

l’adoption d’une directive étendant la mesure à l'échelon européen. La droite le rejette jugeant

la proposition « impraticable ».

- En 2007, une taxe sur les transactions financières à l’échelle européenne figure dans le

projet présidentiel de Ségolène Royal. Pendant la législature, les parlementaires socialistes

proposent son adoption lors de l'examen de chaque loi de finances présentée par le

Gouvernement Sarkozy-Fillon. L'UMP s'y oppose systématiquement.

- Le 28 mai 2011, le Parti socialiste adopte son projet qui prévoit l'instauration d'une taxe de

0,05 % permettant, à l'échelle de l'Europe, de dégager 200 milliards d'euros par an.

- Le 9 juin 2011, à l’initiative du PS et le SPD, l’Assemblée nationale et le Bundestag

adoptent une résolution commune recommandant aux gouvernements de présenter, au plus

tard lors du premier conseil européen de l'automne 2011, une proposition législative visant à

introduire une taxe sur l'ensemble des transactions financières.

- Le 21 novembre 2011, la nouvelle majorité de gauche au Sénat vote un amendement au PLF

pour 2012 instaurant une taxe sur l’ensemble des transactions financières à 0,05 % : à

l’Assemblée nationale, la droite l’a abrogé.

→ François Hollande et les socialistes n’ont pas attendu la crise pour proposer la taxation

des transactions financières. Sarkozy, après l'avoir combattue, fait mine de s'y rallier à

trois mois de la présidentielle.

2) En manipulant la TTF pour son seul intérêt électoral et en mettant nos partenaires

devant le fait accompli, Sarkozy fragilise à la fois le principe de cette taxe et la position

de la France en Europe.

- Le 6 janvier 2012, le candidat sortant annonce que « la France milite pour la mise en place

d'une taxe sur les transactions financières, nous n'attendrons pas que tout le monde soit

d'accord, nous la mettrons en place car nous y croyons ». Sans autre précision : ni le taux, ni

l'assiette, ni la recette, ni son affectation ne sont détaillés. Nos partenaires européens – et

d'abord l'Allemagne et l'Italie, dont la position est en train d'évoluer – sont pris de court :

ainsi, le président du Conseil italien, Mario Monti, n'est-il pas informé de l'annonce française

lors de sa venue le jour même à l'Elysée...

- Le 9 janvier, à Berlin, la chancelière Merkel s'est opposée à la décision unilatérale de M.

Sarkozy : poliment mais fermement, elle a rappelé son attachement à l'idée d'une telle taxation

mais aussitôt précisé qu'à ce stade, aucun pays de l'Union n'est prêt à envisager le dispositif

autrement qu'au niveau européen.

- Le 10 janvier, sur France 2, V. Pécresse déclare : « Cette taxe n'a de sens que si elle est

portée par l'Europe parce que si la France la met en place seule, évidemment, à terme elle

sera contournée ». La porte-parole du Gouvernement et ministre du Budget révèle la

supercherie Sarkozy !

L’aventure solitaire du Président sortant risque une nouvelle fois de marginaliser notre pays

sur la scène européenne et d'abîmer la belle idée consistant à taxer les produits financiers. M.

Sarkozy reprendra-t-il intégralement les propositions formulées par la Commission

européenne dans son projet de directive ? Préférera-t-il, comme le rapporte la presse, instaurer

une taxe dont l’assiette serait limitée aux seules actions, sur le modèle de la taxe

« Bourse »…qu’il a lui-même supprimée en 2008 et qui, contrairement à la TTF, ne

pénaliserait pas les produits spéculatifs les plus dangereux ? Dans les deux cas, l'option

retenue serait en-deçà de l'ambition des socialistes français et européens.

→ Au final, la taxe sur les transactions financières à la sauce Sarkozy se résume à deux

mots : reniement et isolement.

3) En 2012, si les Français lui font confiance, François Hollande se fixera pour objectif la

mise en oeuvre d’une vraie taxation des transactions financières, juste, efficace et

européenne.

Pour François Hollande, la taxe sur les transactions financières est nécessaire. Elle est au coeur

du Pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance qu’il a présenté aux Français et à

nos partenaires européens en décembre.

Elle est juste car elle fait payer ceux qui sont à l’origine de la crise et parce qu'une partie de

son produit peut être affecté à l'aide aux pays pauvres.

Elle est efficace car elle permet de financer des grands projets technologiques, industriels,

d'infrastructures de transports ou d'énergies, dont l'Europe, sa croissance et ses emplois, ont

besoin et parce qu'elle favorisera le rétablissement des comptes publics.

Pour François Hollande, la priorité est de convaincre nos partenaires d'aller de l'avant et de

bâtir un mécanisme solide qui ne pourra être contourné car mis en place au niveau européen.

Dès 2012, il proposera au nom de la France la taxation à 0,05 % de toutes les transactions

boursières et non boursières, titres, obligations, et produits dérivés, de même que toutes les

transactions sur le marché des changes.

Comme l’exprime François Hollande : « La maîtrise de la finance, c’est agir sur les causes,

faire une grande réforme bancaire nécessaire, proscrire un certain nombre de produits

dérivés qui sont l’objet ou le sujet de la spéculation. C’est également avoir une politique

coordonnée par rapport à ces fonds d’investissement qui déstabilisent parfois les économies.

Je suis prêt, là encore, à cette discussion. »

Plutôt qu'un président de droite qui emprunte tardivement et partiellement

ses idées à la gauche, élisons un président de gauche !

 

Source : Veille argumentaire / François Hollande 2012

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 10:18

 

Union-des-Milliardaires-Pompe-a-fric.jpg

« Le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, précise qu’il n’acceptera aucune augmentation

de la TVA dans sa forme actuelle qui aurait pour effet de réduire le pouvoir d’achat des Français. »

Communiqué de la Présidence de la République, juin 2007

« Opérer un tel transfert n'est pas sans danger dans notre pays, où la croissance est largement

portée par la consommation. D'autant plus que cela éroderait le pouvoir d'achat des Français, à

commencer par celui des retraités. »

Jean-François Copé, tribune sur 6 février 2010

« Je ne suis pas favorable à cette TVA sociale »

Xavier Bertrand, 21/10/2010

« Cette TVA sociale en tant que telle, en l’état de la croissance en France et sans un

accompagnement très ferme en matière de maintien des prix ne serait pas propice en ce qu’elle serait

facteur d’inflation »

Christine Lagarde, septembre 2010

« Faire basculer les cotisations sociales payées par quelques-uns sur une TVA sociale payée par tous

serait contre-productif »

Christian Estrosi, février 2011

« Je ne suis pas favorable à cette mesure. Il faudrait un effort très conséquent d'augmentation de la

TVA pour que cela ait un impact, au moins 5 points probablement, et qui peut imaginer qu'une

augmentation de 5 points de la TVA n'aurait pas des conséquences dramatiques sur notre activité

économique aujourd'hui ? »

François Baroin, février 2011

« "On parle de convergence avec l'Allemagne mais, Berlin ayant relevé sa TVA, les taux français et

allemand sont à peu près équivalents. Si on augmente notre TVA, on se redécale par rapport à

l'Allemagne". Plutôt que de réfléchir à une augmentation des recettes fiscales, mieux vaut se

concentrer sur "diminuer les dépenses" »

François Fillon, février 2011

« C’est une idée qui nécessite du temps pour être mise en oeuvre dans des conditions satisfaisantes. Il

faut deux ou trois ans pour la digérer. On aurait pu le faire en 2007. On y a renoncé »

Gilles Carrez, cité dans l’Humanité du 05/01/2012

« Dans la crise actuelle, proposer une réduction du pouvoir d'achat des Français pour le transférer

vers les entreprises ne me paraît pas de bonne politique. »

Alain Madelin, 03/01/2012

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 18:39

La-Republique-contre-son-ecole.png

Sortie début novembre 2011
Certains, après la sortie de « Main basse sur l’école publique », n’ont pas voulu croire, au moins dans un premier temps, dans la radicalité des postulats et parti-pris idéologiques qui avaient présidé, comme nous le dénoncions alors, aux mesures initiées par Xavier Darcos. Puis la « fusée des réformes » a décollé, et les yeux de nombreux citoyens, au-delà même de la communauté éducative, ont été décillés. Les atteintes graves au service public d’éducation se sont succédées à un rythme infernal, de la suppression annoncée de la carte scolaire à une survie problématique des IUFM et des maternelles, de la confirmation, pour les communes, d’une obligation de chèque-éducation au bénéfice des établissements privés, au plan banlieue encourageant la création de nouvelles écoles privées catholiques, en passant, bien sûr, par des suppressions de postes d’enseignants (dont les RASED) planifiées sur au moins deux années, par dizaine de milliers, entraînant, ici, des suppressions de classes et même d’écoles, là, l’explosion des effectifs par classes, pour le public.

Une vigilance démocratique s’est fait jour au fil de l’automne 2008, authentique réveil citoyen, soucieux de voir survivre l’idéal républicain d’une école publique, gratuite et laïque. Des parents d’élèves s’inquiètent ainsi de ce qui apparaît a minima, comme un désinvestissement des pouvoirs publics, de sa mission éducative, pourtant inscrite dans la Constitution. Certains s’interrogent avec acuité : « Aujourd’hui, nous pouvons légitimement nous poser la question: l’Etat a-t-il toujours les mêmes ambitions en ce qui concerne l’instruction de ses citoyens et l’intérêt commun de la société portés par un service public d’éducation de qualité soutenu par une volonté politique forte? »

Réveil significatif d’une prise de conscience nouvelle et qui se généralise, du fait que les coups portés à l’institution-Ecole font partie d’un plan d’ensemble dont la perspective et les fins non seulement, ne sont pas portées au débat public, mais sont tout bonnement occultées. Prise de conscience d’autant plus inquiète, que, comme nous l’avons déjà pointé du doigt, plus personne aujourd’hui, ne pose plus sur la table, une question public-privé prétendument dépassée.

A l’heure d’une rigueur inégalée, qui pour reprendre l’expression d’observateurs, s’est aujourd’hui « attaqué à l’os » du service public d’éducation, jamais dans le même temps, l’Etat n’avait autant organisé la concurrence de son propre service public.

Ainsi, dans le même temps, la multiplication des offrandes qui tombent ces dernières années du ciel gouvernemental dans l’escarcelle de l’enseignement catholique, loin de figurer quelque miracle, quelque effet d’aubaine aux avantages inespérés, sont les manifestations d’une complicité structurelle, assortie d’avantages calculés.

Loin de nous l’idée d’emprunter le tortueux chemin des théories du complot et autres conspirations occultes. En revanche, notre thèse, qu’un grand nombre de faits et de constats confirment, affirme clairement que la politique actuellement menée rue de Grenelle, relève d’un vrai projet politique assumé, non dévoilé comme tel, pour la simple et bonne raison que l’opinion ne l’accepterait pas.

Cette attaque en règle se déploie en effet dans une stratégie plus élaborée, portée par une volonté politique, aujourd’hui assumée par l’Etat, de faire de la liberté de l’enseignement catholique, en concurrence frontale avec l’éducation dite nationale, le cheval de bataille exclusif du gouvernement.

« Je vous propose enfin que nous n’ayons plus peur d’afficher notre attachement à la liberté de l’enseignement et que nous permettions à tous les parents qui le souhaitent, dans le respect des équilibres chèrement acquis, d’inscrire leurs enfants dans un établissement privé sous contrat »… Telle était la teneur de l’un des discours de campagne prononcé à Angers, le 1er décembre 2006 par le futur président de la République Nicolas Sarkozy. Démarche inhabituelle, d’un Etat qui anticipe et promeut le « libre choix des familles » pour financer, avec un surcoût certain non embarrassé de rigueur budgétaire, la concurrence du service public qu’il a l’obligation de maintenir. La suppression de la carte scolaire couplée avec l’affrontement du privé, fait ainsi du « choix des parents », la première variable d’ajustement d’une régulation par le marché.

Ainsi, le surdimensionnement et le financement du privé par la puissance publique, incitent aujourd’hui, les libéraux et les cléricaux à s’allier pour faire dériver l’Institution éducation vers une logique de service, qui met en concurrence public et privé, afin de mieux installer la formation dans une logique consumériste.

Ces instrumentalisations du « libre choix », à en croire l’Evêque d’Angoulême Monseigneur Dagens qui s’exprimait avant l’élection présidentielle de 2007, marquent « un moment décisif pour l’enseignement catholique ».

Dans cette note de 2006, il mettait en garde contre « les logiques extérieures » : « L’enseignement catholique en France, en ce début du XXIè siècle, se trouve, sinon à un tournant, du moins à un moment décisif. Il est appelé à manifester, de l’intérieur de lui-même, son caractère spécifique, et dans la société et dans l’Eglise. Sous peine de perdre son caractère spécifique, et de se laisser détourner, pour ne pas dire « dénaturer », soit par des logiques extérieures à lui-même, des logiques d’utilité sociale ou d’influence sociale, soit par des logiques plus ou moins cachées de privatisation. »

Avant même l’épisode du Latran, première entorse à la laïcité[1] du nouveau Président de la République Nicolas Sarkozy, ce dernier recevait, en sa première rentrée scolaire, le vendredi 7 septembre 2007, le secrétaire général de l’enseignement catholique Eric Mirieu de Labarre. Qui ne semblait pas craindre quant à lui, de se « laisser détourner ». Loin s’en faut…« En ressortant de l’Elysée, relate Mirieu De Labarre, on s’est dit : « Cette fois, ça y est ! Il va nous aider ». Simplement, on ne savait pas encore quelle forme ça prendrait » …«Nous sommes décomplexés»[2]. Le président de la République, ainsi que le rapporte le communiqué de l’enseignement catholique, diffusé quatre jours plus tard, « a indiqué qu’il soutiendrait tout particulièrement les projets d’ouvertures de structures éducatives et pédagogiques dont l’objectif est d’améliorer l’égalité des chances. Puis, il a manifesté sa confiance au ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, pour travailler avec l’enseignement catholique dans ce sens. »[3]

Les actes politiques sont allés depuis, bien au-delà de ces promesses affichées, savamment dissimulés aux yeux de l’opinion derrière le paravent d’une nécessaire « parité ».

Ainsi le démantèlement de l’école publique est-il bien en route, conformément à la doxa libérale affichée. Mais le grand œuvre des gouvernements successifs de Nicolas Sarkozy, réside bien au-delà dans une grande idée, annoncée par le Medef dès…. en la personne de Denis Kessel : casser la République sociale née du Conseil National de la Résistance. La finalité dernière de ces manœuvres, n’est rien moins que de casser l’école issue du Conseil National de la Résistance. Cette école, qui est un maillon essentiel de reproduction et de transmission des valeurs, de cette République sociale. A travers l’école, n’est-ce pas cette République laïque et sociale que l’on ne veut plus voir perdurer ?


[1] Claude Lelièvre et Christian Nique, L’école des présidents. Odile Jacob, 1995, page 47 : « Ni l’Église en tant que telle ni aucune association nationale, avait précisé M. Debré lors de la phase de préparation, ne peut être le partenaire du ministère de l’Éducation ; la coopération se fera donc à l’intérieur d’un service public pluraliste grâce à des contrats passés avec les établissements. ».

[2] Médiapart le 21 mars 2008 Le gouvernement va aider l’école privée en banlieue Par Mathilde Mathieu

[3] Secrétariat général de l’enseignement catholique, communiqué du 11 septembre 2007.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 18:36
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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 18:52

Les mensonges de Nicolas Sarkozy sur la crise.


Crise : Les mensonges de Nicolas Sarkozy par TousHollande

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