Le 10 mai 1981, vous y étiez, vous n'y étiez pas, vous n'étiez pas né ? Victoire du progrès, de l'espoir, de la jeunesse et du changement, le 10 mai a fait souffler en France un immense vent de liberté.
Trente ans plus tard, ce 10 mai 2011 comme le 10 mai 1981, c'est mon 10 mai, ton 10 mai, son 10 mai, notre 10 mai, votre 10 mai, leur 10 mai. Ce site a été créé pour que chacun puisse partager et faire partager son aspiration à la liberté et au changement. Pour que chacun s'exprime et contribue à faire de cette date un moment de liberté, de fête et de partage.
"Il n'y a jamais eu de débat ni de décision au niveau national sur la question des élections régionales en Languedoc-Roussillon", a indiqué ce vendredi 27 novembre 2009, M. Lamy, conseiller politique de la Première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry.
"Les propos de M. Alliès n'engagent que lui. Pour l'heure, la position de Martine Aubry, c'est qu'en Languedoc-Roussillon comme ailleurs, ce que l'on recherche, ce sont les meilleures conditions pour le rassemblement de la gauche", a-t-il ajouté.
Le président (divers gauche) de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, exclu du PS en 2007 et candidat à sa succession, a qualifié vendredi les propos de M. Alliès de "non-évènement".
Source : Afp/Google via ObjectifGard.fr / Photo : Droits réservés
Seuls le CAC 40, les bonus et les hautes rémunérations ont redémarré alors même que l'économie réelle ne bouge pas. On réduit les dépenses de l'éducation nationale et de la santé alors que les enfants ont de plus en plus de difficultés et que la demande de soins est majeure. On pense court terme alors qu'on devrait préparer l'avenir. C'est tout le système qu'il faut changer.
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Au total, quelque 90 000 militants (sur un électorat potentiel de 200 000) ont participé à ce referendum qui a largement ratifié (autour de 70 % de votes favorables) l'organisation de primaires ouvertes aux électeurs pour désigner le candidat socialiste en 2012 et le renforcement des règles de non-cumul des mandats.
Si ces résultats étaient attendus, les interrogations portaient principalement sur la participation. Vendredi, en début de matinée, la direction faisait état d'un niveau de 47 %.
Ce chiffre est loin des sommets atteints lors du referendum interne organisé en décembre 2004 sur le traité constitutionnel européen (83 %). Il s'inscrit en deçà du vote sur les motions, enregistré en novembre 2008 lors du congrès de Reims (56,6 %).
S'agissant d'une consultation présentée comme "l'acte 1 de la rénovation du PS", ce taux de participation peut apparaître comme faible même s'il dépasse de dix points le niveau atteint en mars lors de la ratification des listes pour les élections européennes.
On a plus voté en province qu'en région parisienne (à Paris, la participation ne dépasse pas 28 %). La mobilisation a été importante dans les départements du Languedoc-Roussillon où deux candidats d'égale notoriété s'affrontaient pour obtenir l'investiture socialiste dans la perspective des élections régionales.
Didier Cordoniou, qui avait fait savoir qu'il s'effacerait derrière Georges Frêche – président (divers gauche) sortant, exclu du PS en 2007 – a été largement élu face à Eric Andrieu.
Malgré les réserves formulées par une partie des élus, le renforcement des règles de non-cumul des mandats a été approuvé sans difficulté (72 %) de même que l'objectif d'aboutir à un mandat unique (75 %).
Le principe des primaires ouvertes a été lui aussi avalisé sans coup férir (68 %). De plus, 70 % des votants ont approuvé l'idée de les élargir à d'autres partis de gauche.
GROUPES DE TRAVAIL
Les socialistes "se sont saisis de la rénovation et ont prolongé l'esprit de La Rochelle", commentait, vendredi, Martine Aubry, qui juge les résultats "sans appel".
"J'ai fait ce que je devais faire; je lance la rénovation du Parti socialiste", assure la première secrétaire qui considère que "900 00 militants qui se déplacent pour dire ce qu'ils pensent alors qu'ils étaient 79 000 à le faire pour désigner les têtes de liste aux européennes, c'est une belle leçon de démocratie".
Dans les prochains jours, la direction du PS va mettre en place des groupes de travail pour traduire en propositions les résultats de cette consultation dont la totalité du questionnaire a été approuvé.
Celui-ci portait sur cinq thèmes (les primaires, le non-cumul des mandats, la réforme des règles de fonctionnement, la généralisation de la parité et la création d'une autorité indépendante pour faire respecter les règles d'éthique). Ces propositions feront l'objet d'un nouveau vote des militants, en juin 2010 dans le cadre d'une convention nationale.
Jean-Michel Normand
Source : Lemonde.fr / Photo : (AFP/XAVIER LEOTY) Droits réservés
200.000 militants sont appelés à voter jeudi 1er octobre, de 17h à 22h, sur la rénovation du Parti socialiste, une consultation inédite.
Mercredi soir, la première secrétaire du PS Martine Aubry a estimé que ce vote était "un vote assez historique". "Ça arrive sans doute une fois dans la vie d'être interrogé sur la façon dont on veut créer un nouveau Parti socialiste, dont on veut révolutionner la façon d'être et les pratiques", a-t-elle souligné lors de la deuxième étape de son "tour de France du projet" de 2012.
"C'est aux militants de choisir" et "on mettra immédiatement la feuille de route de leurs décisions sur la table pour pouvoir changer le statut avant l'été", a-t-elle ajouté. "Rien ne peut se faire si les militants ne sont pas d'accord".
"Pas une mobilisation considérable"
En revanche, le prédécesseur de Martine Aubry à la tête du parti, François Hollande, a relativisé l'enjeu. Pour lui, le vote n'est jamais qu'une "simple adhésion à des principes". "Le vote de ce soir apparaît simplement comme une adhésion à des principes, d'où le fait qu'il n'y a pas une mobilisation considérable", a-t-il déclaré jeudi en marge des journées parlementaires PS à Toulouse.
Selon lui, "ce vote est une étape. Ce sera à la Convention de juin 2010 que nous irons au-delà des principes et que nous aurons à nous prononcer sur des modalités essentielles, que ce soit pour des primaires ou le non-cumul". "Rien n'a été fait pour que la participation soit massive : il n'y pas eu de campagne, pas de clarté", selon lui." Dès lors qu'on a onze questions, ce n'est plus un référendum, c'est une consultation pour donner un avis, pas pour trancher les questions".
Onze questions
Les militants doivent répondre jeudi soir à onze questions, de l'organisation de primaires ouvertes pour l'élection présidentielle "aux citoyens qui souhaitent le changement en 2012" au non-cumul des mandats. Au menu également : instauration de règles d'éthique, parité totale dans les instances du parti et meilleure représentation des "diversités".
Sur les 200.319 membres du PS invités à voter, la direction reconnaît que seuls 64.000 sont à jour de cotisation, mais les retardataires pourront régulariser leur situation le jour du vote.
Les résultats de la consultation seront connus vendredi "à la mi-journée".
Un vote positif est probable, mais le taux de participation sera un indicateur de réussite de l'initiative lancée par Martine Aubry à La Rochelle. L'enthousiasme manque et peut se traduire par un nombre élevé d'absents.
Désintérêt
Pour un cadre parisien qui relève que les réunions préliminaires n'ont pas fait recette, "il y a un vrai désintérêt car cela ne vient pas au bon moment".
"A partir du moment où il n'y a pas de conflit, il y a peu de médiatisation et donc peu de participation", fait valoir Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction.
A six mois des régionales, les militants doivent également choisir les têtes de listes socialistes. Les 18 présidents de région sortants devraient être réinvestis. Reste le problème épineux du Languedoc-Roussillon où se présentent deux candidats PS face au bouillant président Georges Frêche, exclu du parti pour dérapages verbaux.
Source : Nouvelobs.com / Photo (Sipa) Droits réservés
"Je connais le découragement voire la colère de certains d'entre nous après nos échecs successifs", assure Martine Aubry dans une lettre adressée, mardi 23 juin, à tous les adhérents du PS. Dans ce message qui appelle à "la transformation du Parti socialiste", la première secrétaire annonce plusieurs initiatives dont "une grande convention nationale début 2010" consacrée à "un nouveau modèle de développement économique, social et durable", ainsi que l'organisation d'un "tour de France du projet". Mme Aubry, qui souhaite "engager une nouvelle démarche de rassemblement de la gauche", estime que les modalités des "primaires", destinées à désigner le candidat socialiste en 2012, ne seront pas tranchées avant l'été 2010.
Source : Le Monde.fr / Photo : Droits réservés