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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 09:05

Chevenement.Hollande-a-une-vraie-vision-d-homme-d-etat.jpg

La campagne officielle a débuté ce lundi deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle. Midilibre.fr organise un live qui durera jusqu'au scrutin et que vous pouvez suivre tous les jours ici même.

20 h 50. Chevènement : " Hollande a une vraie vision d'homme d'Etat"

Le président d'honneur du MRC Jean-Pierre Chevènement a salué mardi à Besançon en François Hollande un candidat ayant "une vraie vision d'homme d'État", soulignant son engagement à "réviser le traité mortifère" européen sur les disciplines budgétaires. François Hollande peut être "le deuxième François de la Ve République", a déclaré le sénateur du Doubs lors d'un meeting de campagne parlant juste avant le candidat PS.

"Le traité 'Merkozy' a une logique, c'est de mettre à terre les États", a dénoncé l'ancien ministre PS jugeant qu'avec lui "la puissance serait désormais privée et la puissance publique serait désarmée". "Ce médecin de Molière voudrait tuer le malade qu'il ne s'y prendrait pas autrement", a-t-il lancé. "Les Français n'accepteront pas sans combattre ce destin en peau de chagrin (...) François Hollande s'est engagé à réviser ce traité mortifère, aidez-le et faites passer le message", a-t-il lancé, saluant "le discours de vérité" du candidat socialiste.

François Hollande a "une vraie vision d'homme d'État, celle d'une Europe des peuples". "Il a besoin de toutes les forces de la France" pour être élu, "il a en la capacité, l'intelligence, l'habileté, la volonté", a aussi déclaré l'ancien partisan du non à Maastricht, qui s'était retiré de la course à l'Élysée le 1er février pour rallier le 13 mars M. Hollande.

18 h 10. Le vote des jeunes, très convoité mais insaisissable

Capter le vote des jeunes, enjeu stratégique, est une gageure: ils s'abstiennent davantage que la moyenne, sont plus difficiles à convaincre et bien malin qui pourrait dire leurs préférences, au vu de la valse des chiffres des instituts de sondages. Parler de la jeunesse et s'adresser aux 18-24 ans revêt "une dimension symbolique, parce qu'ils ont des parents, des grand-parents, qui votent" et sont naturellement soucieux de l'avenir de leurs enfants et petits-enfants, relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop.

D'autant que près d'un jeune actif sur quatre est sans emploi, sans compter ceux qui galèrent d'un travail précaire à l'autre ou ne sont pas satisfaits de l'emploi qu'ils occupent. "C'est un segment électoral particulièrement choyé", ajoute le politologue. Ce n'est pas un hasard si les candidats, à commencer par Nicolas Sarkozy et François Hollande, font ces jours-ci assaut de propositions sur le permis de conduire, considéré comme un sésame pour trouver un travail. Les 18-24 ans ont donc "beaucoup plus d'importance que leur poids démographique", puisqu'ils ne représentent que 11,2% des inscrits sur les listes électorales, contre 20,7% pour les 65 ans et plus.

18 h 02. Hollande en meeting à Besançon, en direct à partir de 18 h 30

En déplacement dans le Doubs, fief de son directeur de campagne Pierre Moscovici, François Hollande devait tenir mardi soir à Besançon, à partir de 18 h 30, un grand meeting régional placé sous le signe du rassemblement avec son allié Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC. "C'est un meeting de rassemblement", de "riposte" à Nicolas Sarkozy et sur "la transition énergétique", "les trois mots d'ordre de ce soir", a souligné le candidat PS à la présidentielle devant la presse, en marge d'une visite de jardins familiaux.

17 h 26. Hollande se dit "réticent" au bouclier antimissile de l'OTAN

Le candidat PS à l'Elysée François Hollande, interrogé mardi sur le projet de bouclier antimissile de l'Otan, s'est dit "réticent", indiquant notamment que la France n'avait pas les moyens d'y participer industriellement. Comme on lui demandait, sur i-TELE, si au Sommet de l'Otan les 20 et 21 mai, il dirait, une fois élu, que la France adhère au projet de bouclier antimissile à l'étude, ou au contraire qu'elle ne veut pas en entendre parler, il a répondu : "je suis réticent à l'égard de cette évolution". "La première (raison), c'est que nous n'avons aucune possibilité de participer industriellement à cette affaire et deuxièmement ça met en cause l'idée même de la dissuasion", a argumenté M. Hollande.

L'Otan doit annoncer l'achèvement de la première phase de son bouclier antimissile déployé en Europe de l'Est au sommet de l'Alliance à Chicago en mai. S'appuyant sur une technologie américaine, le bouclier antimissile est l'un des principaux axes de développement de l'Otan dans les prochaines années.

17 h. Rivesaltes (P.-O.) - Sarkozy : viendra, viendra pas ?

C'est le Front national qui a officialisé à sa façon la venue de Nicolas Sarkozy ce samedi à Rivesaltes, pour un premier déplacement dans les Pyrénées-Orientales en tant que candidat. Le Catalan Louis Aliot, vice-président du FN, ne supporte pas que Nicolas Sarkozy "tente de s'approprier une mémoire qu'il a méprisée pendant cinq ans"... Celle des harkis et des rapatriés. Louis Aliot qualifie le chef de l'État de "marchand de promesses" qui "n'a respecté aucune de ses paroles sur le sujet" depuis qu'il est président. Le Front national prévoit une contre-manifestation, ce samedi, pour critiquer ce qu'il estime être "une récupération".

La venue de Nicolas Sarkozy n'est ceci dit pas confirmée. La date a bien été envisagée, confirme le maire UMP de Perpignan, Jean-Marc Pujol, mais pas officialisée.

16 h 20. Selon un sondage, les Français prévoient une hausse des impôts quel que soit le président

Les Français s'attendent à une hausse des impôts quel que soit le vainqueur de l'élection présidentielle, selon un sondage de l'institut Ifop pour le site d'information Atlantico, publié mardi.

Les deux favoris, François Hollande (PS) et Nicolas Sarkozy (UMP), sont à égalité parfaite (32%) quand il s'agit de se prononcer sur qui augmentera le plus les impôts s'il est élu. Et 36% des Français pensent que la hausse des impôts sera de la même ampleur quel que soit le vainqueur de l'élection.

14 h 50. Sarkozy : Hollande n'a "pas une seule idée" pour les banlieues

Le président-candidat, en visite à Drancy (Seine-Saint-Denis), ironise sur le marathon de 48 heures en banlieue effectué par François Hollande en fin de semaine dernière.

"Je suis très impliqué dans la vie des quartiers, depuis longtemps. J'ai vu que M. Hollande y avait passé deux jours. Mais il n'y a pas une seule idée qui soit sortie de ces deux journées", a déclaré Nicolas Sarkozy.

"C'est totalement cohérent avec la gauche des années 1990, qui n'avait jamais investi un centime dans les banlieues", a poursuivi le chef de l'Etat, se targuant d'avoir pour sa part au contraire mis en place le plan Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) pour les banlieues, soit "46 milliards d'euros investis pour l'amélioration de la vie de nos quartiers".

14 h 30. A Hénin-Beaumont, Joly s'en prend à Le Pen et son discours anti-corruption

Eva Joly s'en est pris ce matin à Marine Le Pen et à son discours anticorruption, lors d'un déplacement à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) où la présidente du FN devrait être candidate aux législatives.

L'ex-juge anticorruption, Mme Le Pen a affirmé que Marine Le Pen est "née avec une cuillère d'argent dans la bouche". "Elle est l'héritière d'une fortune illégitime, la fortune Lambert", héritée par son père Jean-Marie Le Pen "qui a pratiqué la torture en Algérie et fait de l'antimusulman son credo", a ajouté celle qui est déjà poursuivie en diffamation par M. Le Pen.

Mme Joly s'est alors dite "révoltée que Marine Le Pen vienne ici avec un discours anticorruption" : c'est une "femme politique qui n'a pas de projet pour Hénin-Beaumont, elle s'en est servi comme un appartement vitrine mais en action concrète elle n'a rien fait".

14 h 00. Ni Putes Ni Soumises propose un "contrat" aux candidats

L'association Ni Putes Ni Soumises proposera aux candidats à la présidentielle de signer un "contrat social pour la mixité, l'égalité et la laïcité", prévoyant la contraception anonyme et gratuite pour les mineures et l'abrogation du certificat de coutume, a indiqué mardi le mouvement féministe. Les candidats sont appelés à signer la charte contenant "17 revendications des femmes de quartier", le 18 avril, au siège de l'association à Paris, dans le 20e arrondissement.

L'abrogation du "certificat de coutume", un document exigé par les mairies dans le cadre du mariage ou d'un PACS avec un ressortissant étranger, en est l'une des principales propositions.

12 h 15. Le FN estime que Sarkozy "tente encore d'arnaquer le peuple"

Dans un communiqué, Steeve Briois, secrétaire général du Front National, estime que "le premier clip de campagne de Nicolas Sarkozy pourrait presque être convaincant s’il ne nous rappelait pas les promesses du candidat Sarkozy de 2007 et les déceptions qui en ont été les seules suites". Il ajoute que le président-candidat "tente encore une fois d’arnaquer un peuple pour lequel le quinquennat finissant aura été plus pénible que jamais", et promet à Nicolas Sarkozy "une défaite cuisante, à la hauteur de la trahison infligée au peuple français".

11 h 45. Cheminade dénonce la "financiarisation" de l'économie

Jacques Cheminade, candidat à l'élection présidentielle, s'en est pris mardi à la "financiarisation" de l'économie mondiale et à son "court terme destructeur". La situation qui prévaut actuellement est celle de la "financiarisation des économies. Donc, le court terme, le court terme et le court terme destructeur", a-t-il dit sur France 2.

"C'est un système qui est en train de se faire hara kiri, qui est en train de se détruire lui-même", a-t-il poursuivi. "Quand on donne en Europe 1 000 milliards aux banques à 1% sur trois ans et que cet argent, elles ne le mettent pas pour financer les ménages, pour financer les entreprises, ou bien entre elles pour se prêter (car) elles n'ont pas confiance", préférant plutôt remettre cet argent à la BCE comme garantie, "c'est que cela ne va vraiment pas", a-t-il ajouté.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 10:09

Convention-d-investiture.jpgSamedi, le PS se réunit pour célébrer le vainqueur de la primaire. Mais le vrai show aura lieu début 2012. François Hollande aura voulu un show plus "normal".

Lorsqu'ils rendent à la patronne du PS Martine Aubry en novembre 2010 leur rapport établissant les règles de la primaire, Arnaud Montebourg et Olivier Ferrand plaident pour l'organisation d'une grandiose convention d'investiture. À l'issue de la désignation du candidat pour 2012, tous les socialistes doivent, selon eux, offrir de belles images de rassemblement lors d'un "moment-clé de la réunification."

Le secrétaire national à la rénovation de l'époque et le patron du think tank Terra Nova livrent en modèle la convention de Denver, qui, en août 2008, "a scellé la réunification des démocrates derrière Barack Obama". La fête avait coûté plus de 50 millions de dollars, l'organisateur du Super Bowl était aux manettes, et chaque élément avait été scénarisé.

"Réduire la voilure"

Mais la version française de ce grand show n'aura finalement pas lieu... Le PS comptait pourtant bien rameuter 10 000 personnes samedi à la halle Freyssinet pour faire un triomphe à François Hollande, vainqueur de la primaire dimanche. Mais le candidat a finalement repris les choses en main avec une volonté : "réduire la voilure." "Samedi, c'est la fin d'un cycle, pas un lancement de campagne !" dit-on dans son équipe.

Entre 3 000 et 4 000 militants sont donc attendus dans le haut lieu architectural du 13e arrondissement de Paris. La convention, qui va coûter 300 000 euros au PS, commencera à 14 heures. Tous les candidats à la primaire, Martine Aubry, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, Manuel Valls et Jean-Michel Baylet, s'exprimeront avant le discours de François Hollande, attendu aux alentours de 16 heures. Le programme classique d'un raout de ce genre, comme le PS sait très bien les organiser.

"Grand show en janvier"

Il y a plusieurs explications à cette volonté du camp Hollande de la jouer modeste. Tout d'abord, les socialistes français ne sont pas aujourd'hui dans la situation des démocrates américains en 2008. La campagne qui avait opposé Hillary Clinton à Obama avait été plus longue, plus violente, et la présidentielle se tenait trois mois plus tard. Là, il reste sept mois à François Hollande, vainqueur de la primaire dimanche, avant d'affronter la droite lors de la mère des batailles. Et Nicolas Sarkozy n'est même pas officiellement candidat.

Ensuite, le PS occupe le devant de la scène médiatique depuis début septembre, a organisé quatre débats médiatisés et deux soirées électorales en quatre semaines... Alors, François Hollande, qui ne veut pas prendre le risque de lasser, l'a dit : il est temps de se mettre "à la diète médiatique."

Mais, surtout, Hollande et les siens ont bien l'intention d'organiser un spectaculaire lancement de campagne au début de l'année 2012. Plus que de réunifier le PS, il sera temps d'affronter la droite. Une autre paire de manches.

Par Charlotte Chaffanjon
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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 10:23

Les militants saluent les résultatsHier soir à la fédération du PS, les militants saluent les résultats.

 

Pas d’effritement de la participation, bien au contraire. Hier, dans les bureaux de vote nîmois, les bénévoles du PS qui assuraient le bon déroulement du scrutin ont été au moins autant sollicités qu’une semaine plus tôt. "On ne s’ennuie pas. Ça n’arrête pas. Il y a à peu près 20 % de nouveaux électeurs", précisait, en début d’après-midi, l’un des assesseurs du bureau numéro 2 de la fédération du PS.

De nouveaux électeurs tels que Françoise, habitante de l’avenue Jean-Jaurès. Elle n’a pas voté la semaine dernière pour une raison très simple : "Je n’ai pas trouvé mon bureau de vote", lâche-t-elle. Benjamin et Julie non plus ne se sont pas déplacés dimanche dernier. Ces sympathisants de gauche ont préféré venir hier, estimant que l’enjeu pour leur favori était très important.

Renouvellement du corps électoral

À l’heure du dépouillement, le succès populaire des premières primaires du PS est confirmé. À Nîmes, ce sont ainsi 184 sympathisants de gauche supplémentaires, soit 4 795 en tout, qui sont venus voter hier. Pourtant, ce n’est pas la surprise majeure de ce deuxième tour. À Nîmes, comme un peu partout dans le Gard, c’est le renouvellement assez important du corps électoral, estimé à environ 40 %, qui impressionne. Aux 20 % de nouveaux électeurs, il faut en effet ajouter les quelque 20 % de sympathisants de gauche, qui ont voté au premier tour mais ne sont pas revenus hier..

Selon les premières analyses, ce renouvellement du corps électoral nîmois a permis à François Hollande de consolider son avance du 1er tour. Déjà largement en tête sur Martine Aubry dimanche dernier, avec 34,22 % soit 17 points d’avance sur sa rivale (26,78 %), il a encore accentué cet écart hier à Nîmes en atteignant les 59,37 % des voix (2 847 suffrages) soit près de 19 points.

Toutefois, cette dernière ne sort pas de ce deuxième tour aussi mal en point que la semaine dernière. En une semaine, elle passe de 26,78 % à 40,62 % (soit de 1 235 voix à 1948). Il semble ainsi qu’une partie non négligeable des électeurs qui ont apporté leurs suffrages à Arnaud Montebourg et Ségolène Royal la semaine dernière n’ont pas fait, hier, le même choix que leurs leaders.

Pour ce qui concerne l’ensemble du Gard, hier vers 23 heures, sur quelque 122 bureaux dépouillés et près de 25 680 votants comptabilisés, l’avance de François Hollande était encore plus importante qu’à Nîmes puisque ce dernier atteignait 62 % des voix (15 753 suffrages), contre 38 % à Martine Aubry (9 655 suffrages).

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 07:55

Francois-Hollande-remporte-les-primaires.jpgLe score du candidat PS à l'élection présidentielle lui offre la légitimité qu'il attendait.

François Hollande sera le candidat socialiste à la présidentielle de 2012.

Tout le monde au PS n'a donc plus que ce mot à la bouche : rassemblement. Après la victoire nette et sans bavures de François Hollande (56 % contre 44 %), les socialistes espèrent que Martine Aubry jouera le jeu en soutenant sans faille son rival, désormais candidat du PS à l'élection présidentielle. Le résultat, en tout cas, donne à Hollande une légitimité incontestable. Avec un score serré, Aubry et ses troupes auraient pu inciter Hollande à suivre sans s'en écarter le projet socialiste. Depuis ce soir, il a les mains libres. L'écart est en fait idéal : Aubry a perdu avec les honneurs, sans être humiliée - l'humiliation est souvent porteuse d'aigreur ; Hollande, lui, est un candidat incontestable.
La première image de cette sacro-sainte unité a pourtant été écornée dès ce soir. Après les embrassades d'usage entre les deux compétiteurs, Aubry n'est pas apparue derrière Hollande lorsque celui-ci s'est adressé aux militants à l'extérieur de Solférino. Elle était la seule candidate de la primaire absente, déléguant pour figurer aux côtés de Hollande deux de ses lieutenants. Amère, Aubry n'est pas allée saluer ses partisans. L'unité peut bien attendre demain.

Source : Lepoint.fr

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 01:35

Hollande-savoure-son-triomphe.jpgFrançois Hollande et Martine Aubry au siège du PS, rue de Solférino à Paris.

Le député de Corrèze l'a emporté avec une avance confortable sur Martine Aubry au second tour de la primaire PS.

Suivez ici la sélection de tweets de la rédaction du Point.fr.

Les résultats en direct (remontés par les présidents des bureaux de vote, non validés par la Haute Autorité des primaires) : François Hollande 56,38 %, Martine Aubry 43,62 % (7 465 bureaux de vote sur 9 425, soit 2 312 841 votants).

23 heures : la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, estime que la campagne de François Hollande à la primaire socialiste a été "une surenchère de promesses électoralistes". "Eh bien, maintenant, il faut faire les comptes, l'addition, et l'addition elle va être lourde et la facture est économiquement et socialement insupportable pour les Français", a-t-elle prévenu.

22 h 30 : la présidente du Front national, Marine Le Pen, se "félicite" que le PS soit représenté à l'élection présidentielle par François Hollande, car, dit-elle, il "est un champion du mondialisme le plus féroce, du fédéralisme européen, de la soumission de la France à l'ensemble des diktats imposés par les grandes puissances financières et aussi un champion de la dette".

22 h 23 : Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, estime qu'"il va falloir quand même que François Hollande annonce son programme".

22 h 17 : "Ne soyez pas déçus." Après une brève allocution, François Lamy l'annonce au micro : Martine Aubry ne viendra pas dimanche soir à son QG. Soupirs dans la salle. Des militants commencent déjà à quitter la péniche. Quelques minutes plus tôt, un soutien lançait à Lamy : "Les gens ne comprendront pas..." C'est "sa décision", répond Lamy.

22 h 10 : "Il va falloir se mettre maintenant à la diète médiatique. (...) Il va falloir reprendre nos forces", prévient François Hollande. Il souligne que sa victoire ne suffit pas : "La victoire, ce sera le 6 mai."

22 heures : "C'est une femme d'État, Hollande est mou", se désole un militant de Martine Aubry dans le Nord, fief de la maire de Lille.

22 heures : Jean-Paul Huchon et François Lamy ont, eux aussi, fait leur arrivée au QG de Martine Aubry. Ce dernier, fidèle directeur de campagne, discute notamment avec Christian Paul, un autre soutien de la maire de Lille. L'un et l'autre ont l'air préoccupés, Aubry se fait attendre. La candidate hésiterait-elle à venir rejoindre ses soutiens ?

22 heures : François Hollande remercie les Corréziens. Il ironise même sur son score électoral dans son département, "digne d'une dictature".

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à son QG
 

21 h 58 :François Hollande s'exprime pour la troisième fois en 25 minutes devant ses partisans.

21 h 57 : François Hollande est très attendu par les militants à la Maison de l'Amérique latine. Ambiance calme malgré quelques chants de supporteurs improvisés : de "qui ne saute pas n'est pas hollandais" à "tous ensemble, tous ensemble, président !", c'est "François, président !" qui l'emporte. L'estrade a été installée, le micro aussi. Ne manque plus que le député de Corrèze qui doit arriver de Solférino où il s'est déjà exprimé.

21 h 48 : Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, rejoint le QG d'Aubry. Un mot d'ordre pour les soutiens de la maire de Lille : ne pas parler de déception.

21 h 45 : Thierry Mariani, le ministre des Transports, ironise sur BFM TV : "On connaît le candidat qu'affrontera Nicolas Sarkozy. C'est le candidat du département le plus endetté de France. Voir Arnaud Montebourg et Manuel Valls se serrer la main, ça mérite un bon film comique."

21 h 40 : Jean-Christophe Cambadélis est le premier soutien de Martine Aubry à débarquer au QG de la candidate défaite. Le strauss-kahnien se prête volontiers au jeu du service après-vente médiatique. "Je comprends qu'il y ait un petit peu d'amertume, mais aujourd'hui, l'important, c'est que nous soyons rassemblés derrière notre candidat", lance-t-il aux caméras qui l'assaillent.

21 h 40 : François Hollande s'exprime de nouveau devant les militants massés à l'entrée de Solférino. Aux côtés de Ségolène Royal tout sourire, le candidat du PS à l'élection présidentielle délivre un discours combatif. Il est acclamé à de nombreuses reprises par les militants. Ces derniers hurlent : "Tous ensemble, tous ensemble, socialistes !"

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à Solférino

 
21 h 34 : "Je ne peux mener ce combat seul", insiste celui qui a battu Martine Aubry. François Hollande cite tous les candidats à la primaire PS, puis rend hommage à la candidate défaite : "Ce soir, je veux dire à Martine Aubry que j'ai particulièrement apprécié la dignité qui a été la sienne lorsqu'elle a constaté le résultat."

21 h 31 : le candidat du PS pour 2012 François Hollande s'exprime depuis le siège du Parti socialiste. "Le résultat me donne la majorité que j'avais espérée et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle", assure-t-il. "Ce résultat est la première étape d'un long cheminement que j'ai préparé pendant des années. Je mesure la tâche qui m'attend. Elle est lourde. Elle est grave. Je dois être à la hauteur des Français qui n'en peuvent plus de la politique de Nicolas Sarkozy", poursuit le député de Corrèze.

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à Solférino

21 h 28 : François Hollande vante le processus de la primaire socialiste. "C'est un succès démocratique considérable. (...) Je veux saluer tous les électrices et les électeurs qui ont permis cette mobilisation. Je veux dire à tous les élus de gauche, et même de droite, qui ont facilité la bonne tenue du scrutin la gratitude qui est la mienne. Ce que nous venons de réaliser est bien plus qu'un exemple. C'est un processus irréversible qui s'imposera à toutes les familles politiques. Je prends acte avec gravité du vote de ce soir."

21 h 27 : François Hollande fait comme prévu sa première déclaration rue de Solférino. Dans son QG, les militants l'écoutent et le regardent sur les écrans de télévision. Il est acclamé lorsqu'il lâche : "prochain président de la République".

21 h 26 : "Chuuuut !" Au QG de Martine Aubry, quelques militants invitent l'ensemble des participants à faire silence pour écouter le discours du vainqueur François Hollande. Rassemblés devant le grand écran, la plupart l'écoutent calmement. Çà et là, on entend bien quelques moqueries, notamment quand le député de Corrèze se présente comme le "candidat du rassemblement". "Pff.... Foutaises. C'est ça, ouais..." Mais dans l'ensemble, à la fin du discours, les militants aubryistes applaudissent franchement leur nouveau candidat.

21 h 26 : Arnaud Montebourg arrive à la Maison de l'Amérique latine.

21 h 25 : à l'entrée de Solférino, Martine Aubry accueille François Hollande, le vainqueur, un large sourire aux lèvres.

21 h 16 : "C'est la victoire de l'homme de la dette", réagit le président des Jeunes Populaires Benjamin Lancar sur Twitter en parlant de François Hollande.

21 h 13 : l'ex-Premier ministre Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry, adresse ses "félicitations et ses voeux très chaleureux de succès" à François Hollande, vainqueur de la primaire socialiste. Interrogé sur TF1, il estime que "Martine Aubry a mené une campagne extrêmement combative, elle s'est confirmée comme une femme d'État, elle va reprendre la direction du PS et le mot d'ordre, maintenant, c'est l'union, le rassemblement."

21 h 7 : c'est l'instant artiste au QG de François Hollande. L'actrice Firmine Richard arrive très heureuse à la Maison de l'Amérique latine. "Tout le monde est content", décrète-t-elle. "C'est Hollande qui est le plus capable de battre Sarkozy, de tenir la route face au flingueur !" Rapide analyse de Firmine Richard : "C'est lui qui l'a emporté, parce qu'il s'est préparé plus que les autres." Derrière elle arrive le rappeur Rost. Un peu une star ici, puisque c'est sa chanson L'avenir, c'est nous qui a ouvert tous les meetings de François Hollande" depuis celui de Cergy en avril 2011 où il était déjà présent. Rost a récemment déjeuné avec Hollande pour négocier un rôle dans la campagne.

21 h 5 : Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, s'en prend à Martine Aubry qui vient de perdre la primaire PS. "Je pense qu'elle serait bien inspirée de démissionner. Au cours du débat, elle a exprimé que le contrat de génération proposé par François Hollande était totalement irréalisable. (...) Elle l'a qualifié de gauche molle. (...) Maintenant, l'heure de vérité a sonné. Il va falloir parler sérieusement aux Français."

21 h 2 : au QG de Martine Aubry, qui se remplit doucement, des militants discutent de François Hollande en attendant l'arrivée de leur candidate : "Ce n'est pas sûr qu'il gagne en 2012", lance l'un d'eux. Et un autre de renchérir : "Pour rassembler la gauche, il va avoir beaucoup de problèmes. Avec les Verts, le Front de gauche, c'est pas gagné...".

21 h 2 : soutien de Martine Aubry, Bertrand Delanöe joue le rassemblement sur BFM TV : "François Hollande peut très bien porter notre projet."

20 h 55 : Arnaud Montebourg, arrivé troisième de la primaire PS, se réjouit de la victoire du candidat pour lequel il a personnellement voté au second tour, François Hollande. "Les plus de 2,7 millions d'électeurs ont parlé et ont désigné largement François Hollande. Je lui adresse mes plus sincères et amicales félicitations. (...) En trois mois, nous avons acquis un leader naturel et incontesté. (...) Nous avons vu surgir des équipes et des dirigeants nouveaux." Le président du conseil général de Saône-et-Loire s'impliquera pour le candidat du PS à l'élection présidentielle. "Mon action sera guidée par trois exigences : loyauté, fermeté, et engagement. (...) Je suis dès ce soir pleinement engagé aux côtés de notre candidat François Hollande."

REGARDEZ l'intervention d'Arnaud Montebourg

20 h 50 : au QG de Martine Aubry, sur la péniche Le Quai, les militants se rapprochent tranquillement du bar. La maire de Lille vient de reconnaître officiellement sa défaite, sans provoquer la moindre surprise. Retransmis sur grand écran, son discours prononcé au siège du PS suscite quelques secondes d'applaudissements, mais pas d'effusion. Tous attendent l'arrivée de leur candidate et de ses soutiens officiels.

20 h 47 : Martine Aubry est acclamée lorsqu'elle affirme que le candidat du PS pour 2012 "a désormais un nom : François Hollande". Même chose lorsqu'elle répète : "François Hollande est aujourd'hui notre candidat." Quand elle promet de mettre toute sa force au service de la campagne du député de Corrèze, elle est longuement applaudie. "Pas mal !" se félicite un militant, heureux que la maire de Lille joue le jeu du rassemblement.

REGARDEZ l'intervention de Martine Aubry

20 h 45 : Martine Aubry s'exprime depuis Solférino. Elle reconnaît la victoire de son adversaire. "François Hollande est désormais notre candidat. (...) Désormais, il incarne l'espoir des socialistes et de la gauche. (...) L'heure est désormais au rassemblement." "Je veux saluer chaleureusement la victoire de François Hollande, il est notre candidat à la présidentielle de 2012. (...) Ce soir, le peuple de gauche s'est rendu massivement et joyeusement à la primaire. (...) Je voudrais remercier toutes les femmes et tous les hommes qui ont répondu présents pour organiser de façon magistrale le scrutin. (...) Je retrouve la tête du Parti socialiste. (...) Nous avons donné un sens à notre combat."

20 h 40 : Pierre Moscovici souhaite que "la petite musique de la semaine dernière soit remisée au placard", faisant allusion au climat tendu entre les deux finalistes dans l'entre-deux-tours de la primaire PS.

REGARDEZ l'intervention de Pierre Moscovici

20 h 37 : Dominique Paillé enfonce le clou dans un nouveau tweet : La primaire, "un processus incontournable désormais à droite et au centre".

20 h 37 : Rue89 titre : "François Hollande remporte la primaire socialiste".

20 h 33 : Ségolène Royal croit déjà à la victoire de François Hollande, largement en tête des résultats provisoires. "Je le félicite", lance-t-elle à son arrivée rue de Solférino, ajoutant : "Cette primaire est un grand succès." Elle estime que cela confère une "grande légitimité que la droite ne peut remettre en cause" et qu'il s'agit d'une "marque de confiance très forte" pour François Hollande. Celle qui a appelé à voter pour son ex-compagnon conclut : "Il est le candidat de tous les socialistes, de tous ceux qui veulent que ça change."

REGARDEZ l'intervention de Ségolène Royal

20 h 30 : Dominique Paillé, ancien porte-parole de l'UMP, tweete : "Il est urgent que la majorité présidentielle comprenne que la France change."

20 h 27 : "Il faut se rassembler pour battre Nicolas Sarkozy", déclare François Rebsamen, maire de Dijon et proche de François Hollande, sur Twitter.

20 h 25 : l'ambiance est toujours aussi morne au QG de Martine Aubry. Un membre du staff prend enfin le micro pour annoncer... que l'ex-première secrétaire s'apprête à prononcer un discours au siège du parti, rue de Solférino. Il invite les militants présents à aller l'entourer. En quelques minutes, la péniche se vide de moitié. On entend quelques militants qui, en la quittant, discutent : "Hollande, c'est quand même le PS, alors on le soutiendra." Ne restent, désormais, presque que des journalistes.

20 h 21 : Pierre Moscovici, le coordinateur de campagne de François Hollande, est le premier poids lourd de l'équipe à faire son arrivée à la Maison de l'Amérique latine. Il exprime sa "satisfaction" alors qu'on ne voit plus très bien comment la victoire pourrait échapper au député de Corrèze tant la tendance qui se dégage est claire. Moscovici se projette déjà à samedi prochain et à la convention de rassemblement autour du vainqueur. Le député du Doubs dit simplement à propos de François Hollande : "Il est dans un bon état d'esprit."

20 h 20 : le ministre de l'Industrie, Éric Besson, s'exprime à son tour sur Twitter : "Ce sera donc Sarkozy-Hollande. Joli match en perspective", écrit-il.

20 h 13 : Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, considère que le scrutin est plié. "C'est une pseudo-soirée électorale. C'est une évidence que Hollande est élu. Il sera le candidat des socialistes", déclare-t-il sur France 2. Et de railler : "L'un était pour la gauche molle, l'autre pour la gauche sectaire."

20 h 10 : pessimisme dans le camp de Martine Aubry. "La tendance semble assez nette (en faveur de François Hollande)", reconnaît sur le plateau de France 2 Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste et soutien de la maire de Lille.

20 h 8 : on constate que les électeurs qui ne s'étaient pas déplacés au premier tour semblent, cette fois, être assez nombreux à s'être rendus dans les bureaux de vote. À l'inverse, certains électeurs du premier tour pourraient avoir décidé de ne pas se prononcer dimanche. Selon les dernières estimations publiées sur le site du PS portant sur 763 243 votants, soit 3 579 bureaux sur 9 425, François Hollande arrive en tête avec 56,61 % contre 43,39 % à Marine Aubry.

20 h 4 : "Quelle histoire ! Quelle histoire !!!" tweete la journaliste et compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler.

19 h 59 : les militants envahissent la cour principale de Solférino. Musique, ballons, écran géant : le PS l'a promis, quel que soit le résultat, c'est soir de fête ! Car comme aime le dire François Hollande, la primaire est la seule élection que les socialistes sont sûrs de gagner.

19 h 57 : il y a déjà beaucoup de monde à la Maison de l'Amérique latine, boulevard Saint-Germain, au QG de François Hollande. Les sourires sont détendus. Les premiers chiffres partiels qui remontent sont très encourageants... Le buffet est pris d'assaut par les militants. Contrairement à la semaine dernière, les portes donnant sur le jardin sont grandes ouvertes. Les journalistes, en recevant leur badge, entendent même : "Celui-là, il est collector !"

19 h 43 : d'après de nouvelles estimations, François Hollande serait crédité de 56,85 % des voix contre 43,15 % des voix à Martine Aubry sur 279 542 votants, soit 1 731 bureaux de vote sur 9 425.

19 h 39 : quai Anatole-France, pendant que Martine Aubry découvre sans doute une partie des résultats à l'Assemblée nationale, la rumeur enfle d'une avance "assez nette" de François Hollande. Mais difficile de lire une quelconque émotion sur les visages. Bruno Julliard discute dans un coin. Les autres principaux soutiens ne sont pas encore là.

19 h 32 : selon les résultats provisoires publiés sur le site du Parti socialiste, François Hollande arrive en tête avec 53,4 % des suffrages contre 46,6 % à Martine Aubry. Des chiffres à prendre avec une extrême précaution, puisqu'ils ne portent pour l'instant que sur 183 bureaux de vote.

19 h 15 : au QG de Martine Aubry - la péniche Le Quai, à quelques centaines de mètres du siège de Solférino -, le décor est prêt : lumières roses tamisées et petits fanions bleu-blanc-rouge "MA présidente" feront l'affaire. Les caméras sont là, elles aussi, à l'affût de la moindre tête connue. Les chiffres de la participation en hausse viennent de tomber. Le score de Martine Aubry à Montréal est certes positif, mais ici, personne ne sait trop quoi penser...

19 h 15 : le chapiteau des grands soirs a été dressé dans la cour de Solférino. Le buffet va être installé. Beaucoup de caméras encerclent la cour, trois écrans sont installés pour l'heure des déclarations. Pour l'instant, les journalistes sont les seuls à avoir accès au siège du PS. Ils sont 350 accrédités, 250 n'ont pas obtenu leur sésame pour la soirée. Les militants sont aussi invités, contrairement au premier tour.

19 h 12 : "Nous avons réussi les primaires jusqu'au bout. Nous avons dépassé toutes les espérances. C'est une extraordinaire réussite", se félicite Harlem Désir depuis le siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris. Le premier secrétaire par intérim du PS attend 2,7 millions de votants au second tour, contre 2,6 millions au premier tour.

19 heures : Harlem Désir, premier secrétaire par intérim, doit tenir un point sur la participation au scrutin.

18 heures : la bourde. L'ancien ministre de François Mitterrand Paul Quilès, soutien de Martine Aubry, envoie par erreur aux rédactions un communiqué annonçant la victoire de François Hollande.

17 h 25 : Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la Haute Autorité des primaires (HAP), annonce que la hausse de la participation se confirme. 1,717 million de votants se sont rendus aux urnes à 17 h 15, soit 150 000 de plus qu'au premier tour à la même heure.

Source : Lepoint.fr

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 18:17

Primaires citoyennes

Rebelote. Dimanche, à l’occasion du 2nd tour des primaires citoyennes organisées par le Parti socialiste, 138 bureaux de vote seront ouverts aux électeurs dans le Gard. Après le succès du premier tour, quelque 28 760 votants (5,78 % du corps électoral) et à quelques jours du scrutin décisif, état des lieux avec le patron du PS gardois, l’Uzétien Alain Taissère.

Quel bilan faites-vous du 1er tour, sur le plan organisation ?

Globalement c’est très positif. La participation a été bonne, le climat serein, il n’y a pas eu de contestation des résultats. Tout s’est déroulé dans le respect et la légalité et je me félicite de l’engagement des présidents des bureaux de vote et de la mobilisation militante.

Le dispositif mis en place dimanche va-t-il évoluer ?

Non, à la fédération, on aura toujours deux PC informatiques tenus par les deux permanentes du PS. Elles enregistreront un taux de participation à midi, idem vers 17 heures. On va cependant améliorer la réception des résultats président par président de bureau de vote pour éviter l’engorgement de dimanche dernier. On donnera des tickets et en attendant leur appel, les présidents pourront aller se restaurer à l’étage.

Combien de bureaux seront ouverts dans le Gard ?

Toujours 138 et 26 à Nîmes. La consigne était d’avoir 1 bureau pour 5 000 habitants. La fédération avait sollicité par courrier l’ensemble des maires gardois pour qu’ils mettent à disposition des locaux et du matériel de vote et en fonction, on a cartographié.

On dit que certains maires ont été peu coopératifs...

Le maire de Nîmes a fait durer le suspense. Il y a qu’une semaine que nous avons reçu l’assurance d’avoir les urnes transparentes et les isoloirs. En revanche, nous n’avons obtenu aucun bureau traditionnel. C’est la même chose à Alès mais dans l’ensemble, après sollicitation du préfet qui a joué le jeu, les maires ont répondu favorablement.

Si on n’a pas internet, comment savoir où voter ?

En téléphonant à la fédération au 04 66 84 14 00 et en donnant son code postal et le lieu de vote habituel et en 30 secondes, on vous dira où voter.

Dimanche, certains électeurs ont eu du mal à trouver leur bureau de vote. Avez-vous amélioré le dispositif ?

Dans la mesure où nous n’avons pas obtenu les bureaux de vote républicains traditionnels, nous avons recomposé le territoire en fonction des salles disponibles, de la pertinence géographique et en essayant d’éviter les trop longs déplacements. Dans les cantons ruraux, la problématique a été moins difficile. Mais pour dimanche, nous avons décidé de demander à chaque président de bureau de vote d’aller mettre une affiche sur le bureau de vote républicain pour indiquer aux éventuels électeurs le lieu où ils doivent se rendre.

Concrètement, rappelez- nous comment se déroule le vote...

Comme au premier tour, les bureaux sont ouverts de 9 heures à 19 heures. L’électeur se présente à la table d’accueil et doit signer la charte des valeurs de gauche et mettre 1 € dans une boîte prévue à cet effet, sauf s’il a déjà voté au premier tour et s’est acquitté de cette contribution. Attention, il est formellement interdit de rendre la monnaie, c’est une cause d’invalidation des résultats. L’électeur doit donc se présenter muni d’une carte d’identité, d’1 € ou plus et être inscrit sur les listes électorales de la commune car aucune inscription ne sera enregistrée. Ensuite, il signera la liste d’émargement et recevra un numéro avant de pouvoir passer par l’isoloir. Après son vote, s’il le souhaite, il pourra laisser ses coordonnées pour être informé de la campagne présidentielle.

Vu le succès du premier tour, combien de votants espérez-vous dans le Gard ?

C’est très difficile à dire. Je ne serais pas étonné s’il y avait un peu moins de votants car certains ont peut-être voulu marquer la radicalité au 1er tour. En même temps, certains qui ne sont pas venus au premier tour ont peut-être l’intention de participer.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 10:00

Voici la liste des bureaux de vote pour les Primaires pour notre canton et un peu au-delà.  

Vauvert :

Salle Foucaran (sous les arènes) pour les bureaux de vote : Gallician, Montcalm, Abauzit, Mairie, Jean Jaurès, André Roujeon

Président du bureau : Katy Guyot

Ecole Jean Macé pour les bureaux de vote : Jean Macé, Mistral, Bizet

Président du bureau : Marc Jolivet

Aubord :

Maison des associations, place de la mairie

Président du bureau de vote : Laurence Emmanuelli

Beauvoisin :

Salle du Cinéma (à côté de la mairie)

Président Bureau de vote : Jean Denat

Bernis :

Ecole maternelle Paul Fort : Avenue de la Vaunage

Président du bureau de vote : Marie-Laurence Vaxelaire

Uchaud :

Maison des associations : Avenue Robert de Joly

Président du bureau : Maryam Bonnet

Aimargues : (pour les communes d'Aimargues et Le Cailar)

Foyer socio culturel (place Montredon)

Président Bureau de vote :Laurence Barra

 

 

TOUT LE MONDE PEUT VOTER à condition d'être inscrit sur les listes électorales (au 31 12 2010) ce qui signifie que ce seront les mêmes listes que pour les cantonales.

  Retrouvez aussi l'actualité des Primaires dans le Gard sur le site de la Fédération

> http://www.ps-gard.fr/index.php/les-primaires-dans-le-gard

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 09:53

Le-debat-televise-du-12.10.11.jpgPendant près de deux heures de débat, Martine Aubry et François Hollande ont répondu aux questions des journalistes.

Voici les principales déclarations de Martine Aubry et François Hollande lors de leur ultime débat télévisé de mercredi soir sur France 2, à quatre jours du second tour de la primaire destiné à désigner le candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012 :

LES RELATIONS PERSONNELLES :

Martine Aubry : "On a toujours eu, avec François des relations amicales et franches et on le verra ce soir".

François Hollande : "Je connais Martine depuis longtemps nous avons toujours veillé à avoir du respect, et je l'aurai ce soir."

LES PIQUES MUTUELLES

Martine Aubry : "On a confiance en moi parce que je suis claire. François Hollande a changé de position sur certains points. Il a le droit, il faut que les Français le sachent."

François Hollande : "J'ai vécu des épreuves. Après le 21 avril 2002, il n'y avait pas grand monde pour relever le PS. Ce n'est pas moi le protagoniste d'un congrès qui s'est terminé comme on sait."

LA GAUCHE

Martine Aubry : "Face à la droite dure, face à une crise qui dure, il faut une gauche forte" pour "mettre les banques au pas, mener la transition écologique et la sortie du nucléaire."

François Hollande : "Je n'ai pas envie d'une gauche dure. On sort de cinq ans d'une présidence brutale. Nous serions, nous, une candidature sectaire? Je ne le veux pas. Il faut une gauche solide."

LE DEFICIT

François Hollande: "je mènerai cette stratégie de réduction des déficits, avec le Parlement (...), ça n'aura pas besoin d'une modification de la Constitution". "Je préfère payer des professeurs plutôt que payer des intérêts de la dette."

Martine Aubry : "J'aurai deux yeux: un pour regarder les déficits publics et un pour voir comment nous sortons du déficit de croissance."

SUR LE CONTRAT DE GENERATION

Martine Aubry : "Je préfère lier les "exos" de charge à l'égalité homme/femme". "Tu n'auras pas d'accord" des syndicats.

François Hollande : "Il n'y aura aucun effet d'aubaine puisque les entreprises ont déjà des exonérations de cotisations sociales."

LA FISCALITE

François Hollande : "Des augmentations de prélèvements, hélas il y en aura."

Martine Aubry : "Je propose une tranche supplémentaire à 50% au-delà de 100.000 euros par part fiscale. Cela rapporte deux milliards" (d'euros).

LES BANQUES

Martine Aubry pose des conditions à une nouvelle aide publique: "Entrer au conseil d'administration. Distinguer les banques de dépôts des banques d'affaires. Contrôle des revenus des dirigeants..."

François Hollande : "Je ferai voter, si je suis élu président de la République, une disposition qui permettra qu'un membre du conseil d'administration soit forcément un représentant de l'Etat."

LA DEMONDIALISATION

Martine Aubry : "Je propose une régulation de la mondialisation" - "quand Arnaud Montebourg dit démondialisation, il veut dire changer la mondialisation", "il appelle protectionnisme, ce que j'appelle juste échange" - "Il faut mettre au même niveau que l'ONU les règles du BIT".

François Hollande : "On peut être pour l'économie ouverte mais pas pour l'économie offerte. Quand il y a un pays qui ne protège pas nos brevets, ce pays-là ne peut pas venir chez nous".

L'EUROPE

Martine Aubry: "Plutôt que d'Europe fédérale, je préfère comme mon père (Jacques Delors) parler de Confédération d'Etats-nation"

François Hollande : pour qu'un "premier cercle d'avant-garde puisse se constituer".

LE STYLE DE PRESIDENCE

Martine Aubry : "Un président de la République doit incarner l'histoire de la France" lui "redonner une voix" pour "une Constitution modifiée, de nouveaux pouvoirs au Parlement", "redonner une indépendance à la justice".

François Hollande : "Rien n'a été juste depuis cinq ans, je veux être le président de la justice". "Une République exemplaire sur l'indépendance de l'audiovisuel", "une République contractuelle", "un contrat avec les collectivités locales" avec "les partenaires sociaux", "avec les citoyens"

 

Sondage
Selon vous qui va gagner ?
 
Martine Aubry
31.5 %
 
François Hollande
68.5 %
 
Nombre de votants: 273

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 16:21

Seglolene-ROYAL-apporte-sont-soutien-a-Francois-HOLLAND.png

Ségolène Royal pense que ses idées seront mieux prises en compte avec François Hollande.

Ségolène Royal, éliminée à l'issue du premier tour de la primaire socialiste avec moins de 7% des voix, annonce aujourd'hui soutenir François Hollande au second tour.

Soutien d'abord pour "amplifier" l'avance que François Hollande a prise dimanche dernier sur ses rivaux. "Il est arrivé en tête du premier tour et il est légitime d'amplifier cette avance."

Et ensuite, parce qu'elle pense qu'avec François Hollande, ses idées seront mieux prises en compte. "Les solutions neuves que je défends seront prises en compte dans le programme du candidat : réforme bancaire, lutte contre les licenciements, moralisation de la vie politique avec le non-cumul des mandats et mutation écologique de l'économie".

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 08:34

Martine-AUBRY-.-Francois-HOLLANDE.jpgAu cours de ce rendez-vous politique, quatre thèmes seront abordés : la crise économique, la crise sociale, l'Europe, et "quelle présidentielle pour 2012".

Le débat télévisé d'entre-deux tours de la primaire entre les deux finalistes Martine Aubry et François Hollande se déroulera pendant une heure et demie ce soir à partir de 20 h 35 sur France 2, également sur France Inter, en partenariat avec le quotidien Le Monde, à suivre en live sur Lemonde.fr

L'émission spéciale intitulée "Des paroles et des actes : le débat des primaires", organisée quatre jours avant le 2e tour, sera présentée et animée par David Pujadas, avec trois autres journalistes : Fabien Namias, chef du service politique de la chaîne, Patrick Cohen, responsable de la tranche matinale d'information de France Inter, et Françoise Fressoz, éditorialiste du Monde.

 

Quatre thèmes seront abordés durant 20 minutes chacun : crise économique et dette, crise sociale, Europe et questions internationales, et pour finir "quelle présidence" en 2012.

Une scénographie bien préparée

Dans un décor aux tonalités blanc bleuté, les deux candidats ne seront ni face-à-face ni face aux journalistes, ils seront assis "derrière des éléments de table individualisés disposés en triangle". Un public de quarante personnes, choisies par la chaîne, sera présent dans le studio.

Les journalistes se succèderont par paire avec David Pujadas pour les interroger. L'émission est organisée de telle sorte que les deux concurrents "s'interpellent, se parlent, se répondent, qu'ils débattent un maximum", a indiqué France 2. "Les réunions préparatoires se sont bien passées avec des demandes de chacun, mais rien d'invraisemblable ni d'inconciliable", a précisé Gille Bornstein, rédacteur en chef de l'émission.

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