Face aux propositions de Laurent Wauquiez de faire travailler gratuitement les bénéficiaires du RSA, Damien Alary, président du Conseil général, en charge du financement et de l’accompagnement de cette allocation, tient à réagir :

" Il ne faut pas confondre protection des plus démunis et dérives de l’assistanat ! En voulant faire travailler « gratuitement » les allocataires du RSA, Laurent Wauquiez les sanctionne deux fois : déjà une personne sans activité n’est pas responsable de son état et en plus elle devrait travailler sans être payée ! Arrêtons de faire croire que les bénéficiaires de minima sociaux se complaisent dans l'oisiveté !

Comme Martin Hirsch, je pense qu’un autre danger nous guette si nous mettons en œuvre ces propositions: celui de fragiliser l’emploi des personnes les plus démunies, concurrencé par une main d’œuvre gratuite.

Loin des enjeux électoraux et des conquêtes de l’électorat populaire, les solutions sont dans la création d’emplois et dans l’accompagnement par nos services, le pôle Emploi et les partenaires. Les allocataires ne demandent justement qu’à sortir de cet état. Et ce n’est pas en travaillant gratuitement qu’elles le pourront ! » conclut le président du Conseil général."

Source : Objectifgard.com

Certains s’étonnent. D’autres se réjouissent. Au lendemain des dernières cantonales, Alexandre Pissas, président du conseil d’administration du Sdis, a été reconduit dans ses fonctions par le président du conseil général, Damien Alary.

Le conseiller général de Bagnols-sur-Cèze a accepté de “retourner au feu”, malgré “les chaleurs” de son premier mandat.

En Gard rhodanien, les soldats du feu ne lui ont fait aucun cadeau, enchaînant les manifestations, les actions, les mouvements de grève, pour défendre leur outil de travail et demander des conditions décentes pour l’exercice de leur fonction, auprès des populations.

Depuis la nouvelle caserne de Bagnols à Tresques, depuis le vétuste bâtiment de Pont-Saint-Esprit, depuis les installations de Villeneuve ou encore de Roquemaure, les pompiers sont montés au feu. Mais, Alexandre Pissas a géré le dossier.

"Cher ami, je tiens en premier lieu, à vous féliciter pour l’excellent travail que vous avez accompli, en collaboration avec vos collègues du conseil d’administration du Sdis, lors du précédent mandat. C’est donc avec plaisir que j’ai reconduit votre délégation à la présidence de cet établissement et je vous remercie d’en avoir accepté la charge", écrit Damien Alary.

Le président du conseil général, qui a fait de la construction de la future caserne de Pont-Saint-Esprit la priorité numéro un du mandat (2011-2014), a tracé la voie au président du Sdis avec, notamment, la stabilisation de la contribution au fonctionnement du service en alignant sa progression sur celui des communes : "Un comité de suivi se réunira chaque année au mois d’octobre afin d’évaluer la progression des dépenses de personnel lié au glissement vieillesse technicité (...)"

Autres orientations : "ne pas étendre le système des gardes 12/24 au-delà de Nîmes et d’Alès, adapter le potentiel opérationnel journalier aux variations journalières de l’activité ; stabiliser le régime indemnitaire ; rééquilibrer la répartition des effectifs entre sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, ce qui induit une stabilisation, voire une baisse du nombre de ces derniers. (...)" Sacré boulot.

Le président Pissas devra consacrer 85 % du budget du Sdis au fonctionnement, réglant notamment 2 500 salaires.

Source : midilibre.com

Damien Alary, président du Conseil général a nommé Jean Denat à la présidence du groupe « socialiste et apparentés » du Département, lundi 4 avril dernier.

Parmi les évènements qui ont marqué la nouvelle étape qu’engage le Président Damien ALARY, il en est une qui touche le groupe majoritaire avec la désignation, à l’unanimité, de Jean DENAT, vice-président délégué aux infrastructures et aux déplacements, en tant que président du groupe socialiste et apparentés.

Jean DENAT est conseiller général du canton de Vauvert depuis mars 1998. Il a été réélu en 2004 et en 2011.

Vice-président dès 2001, il s’est vu confié le secteur des « routes ».

Acteur de l’intégration des services de l’Etat suite à leur décentralisation, il a mis en œuvre la volonté du président dans le domaine des infrastructures (faire face aux dégâts répétés des inondations sur les routes et les ponts, initier un nouveau schéma routier,…).

Militant du développement durable, il a porté la démarche des « voies vertes » qui permettent aux Gardois de retrouver le goût des déplacements doux.

« Travailleur infatigable » selon ses collègues et ses collaborateurs, sa désignation est pour lui la récompense d’une implication forte aux côtés du président, d’une campagne et d’une belle victoire aux cantonales. Il est familièrement appelé par Damien ALARY, et par de nombreux Gardois : « le père d’EDGARD ».

« J’apprécie tout particulièrement la confiance qui m’ait faite aujourd’hui, et je souhaite continuer le travail entrepris par mes prédecesseurs, William Dumas et Gérard Garossino, avec la volonté de coller au projet du Président pour répondre à l'attente des gardois. Un groupe socialiste fort, respectueux de ses partenaires, qui donne au Président les moyens politiques de son action par ses travaux et sa présence à ses côtés » commente Jean Denat.

Source : http://www.objectifgard.com/article-jean-denat-devient-le-president-du-groupe-socialiste-et-apparentes-dans-le-gard-71567573.html

Le projet de réforme en cours qui consiste à intégrer les personnels de la « filière sociale » en catégories B doit être examiné, courant avril, par le « Conseil supérieur de la fonction publique territoriale » (C.S.F.P.T.). Les agents de cette filière et leurs syndicats dénoncent ce projet qui ne serait pas à la hauteur des attentes des agents concernés, et des collectivités qui les emploient : leur souhait est une intégration en catégorie A.

Ce projet entérine le classement en catégorie « B » des intéressés (éducateurs spécialisés, conseillers en économie sociale et familial, éducateurs de jeunes enfants) qui ne leur ouvrirait pas de réelles possibilités de carrière (comme c’est le cas pour d’autres filières).

« Les personnels sociaux sont, en effet, confrontés à la précarisation croissante d’un grand nombre de nos concitoyens et à des évolutions sociétales majeures. Pour y répondre, ils doivent, en plus de leur technicité propre, qui elle-même, s’accroit, mobiliser des compétences juridiques, psychologiques, sociologiques de niveau croissant. Evoluant dans un univers administratif complexe, ils doivent, en outre, en comprendre les arcanes. Nos collectivités ont aussi besoin de cadres supérieurs qui connaissent bien les questions sociales. La revalorisation de la formation et du statut de ces personnels m’apparaît indispensable. Il conviendrait donc de prévoir leur formation en relation étroite avec l’Université afin qu’elle soit en adéquation avec leur niveau professionnel » explique Damien Alary, président du Conseil général du Gard.

« Je suis convaincu qu’il faut avancer dans cette direction et répondre aux souhaits légitimes de reconnaissance de ces agents, tout en garantissant aux collectivités de disposer d’un personnel à la hauteur des missions qui sont les leurs » conclut-il.

Source : http://www.objectifgard.com/article-damien-alary-est-solidaire-des-agents-de-la-filiere-sociale-du-conseil-general-71123116.html

Damien Alary a été réélu, hier matin, président du conseil général du Gard. Sans surprise, le socialiste s'est imposé face à l'UMP Patrick Vacaris, par 33 voix contre 12 et une abstention.

Outre les 32 voix issues des trois groupes majoritaires - PS et apparentés, PC et le nouveau groupe des écologistes et républicains -, le nouveau président, ayant annoncé qu'il s'était abstenu, a sans doute bénéficié d'une voix du groupe d'opposition. Un groupe d'opposition aux sensibilités diverses, qui pourrait d'ailleurs ne plus survivre longtemps en tant que tel. Peut-être une première conséquence du dernier scrutin.

Un projet pour les trois prochaines années

Une séquence électorale largement commentée. Si, à l'image du patron du groupe PC Patrick Malavieille, tous les groupes politiques se sont réjouis de « l'absence de tout élu d'extrême droite », chacun a relevé l'importance de l'abstention et du vote FN. « Il faut redoubler d'efforts pour répondre aux attentes des Gardois », a insisté l'écologiste Christophe Cavard, tandis que le socialiste Gérard Garossino évoquait « une situation d'urgence. Le vote FN est un avertissement et une sanction ».

Même constat, côté droit : « Comme en mai 2002, un avertissement a été donné aux élus », a estimé l'UMP Léopold Rosso. Son collègue sans étiquette William Portal indiquant : « Les cantonales ont dessiné des lendemains compliqués. Mon sentiment est celui d'un citoyen éprouvé, pas très optimiste. »

Dans la foulée, le président Alary a proposé un nouveau projet « ambitieux, qui repose sur la solidarité ». Un projet pour « faire face à l'urgence économique et sociale » qu'il a promis de présenter « d'ici juin ». Quatre priorités se dégagent. D'abord l'emploi. Damien Alary veut « que le Département se positionne comme un levier d'intervention » et qu'il « affine » ses objectifs et ses outils d'intervention économique. Autre priorité : le développement équilibré et soutenable du territoire en évitant « l'opposition entre villes et campagnes ». Pour le patron du Département, « l'enjeu de la présence des services publics est tout aussi fondamental dans nos territoires les plus isolés que dans les quartiers urbains ».

D'autre part, en matière d'environnement, Damien Alary souhaite mettre l'accent sur la politique de l'eau pour faire du Gard « une référence nationale dans ce domaine ». Il se fixe également comme ultime priorité la « création d'outils plus adaptés pour soutenir les jeunes dans leur insertion sociale et professionnelle ».

Autant de chantiers qu'il mènera avec une équipe de treize vice-présidents passablement renouvelée.

JEAN-PIERRE SOUCHE / Photo FABRICE ANDRÈSSource : http://www.midilibre.com/articles/2011/04/01/ALES-Proust-attaque-1578804.php5